Limpides, pitoyables elles se font discrètes
Entretenues elles sont là et elles restent
Silencieuses ravageuses de l’âme, secrètes
Les larmes de funèbre tristesse et désarroi
Amère sensation hélas ! Elle me côtoie
Remuantes après en faire du calme leur proie
Murmurant à travers les scintillements oculaires
Et la piétinante collision entre les flaires
Sur les ondes de douleur qui raisonnent si claire
Dignement elles finissent en désespérance
Une des plus graves et poignante outrance
Syllabes, mots, phrases, vers, strophes ne suffisent
Imagination seul recueil, des pensées qui s’enchainent
Loyalisme à ces larmes sauvages qui sans cesse atteignent
En un tour, les souvenirs même en plus hautes montagnes
Nul ne sera quand viendra le jour où elles coulent
Ce moment quand éclatent ces soupires qui révèlent
Éclaboussures en forme de gouttelettes qui se recèlent